Que boire avec des courgettes farcies ?

Les courgettes farcies, tout comme les tomates, les aubergines et les poivrons, sont des spécialités de la cuisine traditionnelle du bassin méditerranéen. A la fois gourmandes et équilibrées, elles peuvent être sublimées par diverses cuvées. Et nous vous donnons toutes les clés pour les dénicher !

Ce véritable plat de grand-mère occupe une place toute particulière dans le cœur des épicuriens français. A l’origine, il n’y avait pas de recette précise, ce mets étant réalisé avec les restes des repas précédents. Parmi les plus courants, un pot-au-feu, un rôti de viande ou encore une volaille cuite au four. Aujourd’hui, c’est souvent la chair à saucisse qui sert de garniture, comme certains céréales ou légumes lorsqu’il s’agit d’une variante végétarienne. Mais surtout, on ajoute une bonne dose d’herbes aromatiques telles que le laurier, le thym, le persil ou la menthe, pour lui offrir encore plus de saveurs. On pose ce plat généreux au centre d’une tablée conviviale et on le partage avec le plus grand plaisir. Découvrez maintenant avec quels flacons le servir…

Les courgettes farcies à la viande

Régalez-vous avec ce joli jeu de textures entre la farce fondante, le légume encore ferme et l’ensemble parsemé d’une chapelure croquante. On mise sur un vin rouge sans trop de puissance pour ne pas submerger la délicatesse du mets.
Un Alsace Pinot Noir sera idéal avec ses notes de cassis, de framboise et de sous-bois. Des tanins fondus, une belle structure, un joli bouquet aromatique et de la persistance à prévoir.
Dans le Beaujolais, un Moulin-à-Vent. Le Gamay est à l’honneur et exhale des parfums fruités, la cerise en tête. Ils rencontrent des touches de violette, d’iris et d’épices. Des nuances discrètes et pleines d’élégance. Un vin charnu aux tanins fins, mêlant magnifiquement velouté et minéralité.
Puis traversez les frontières pour vous rendre à Valpolicella, en Vénétie. On y trouve des rouges légers offrant d’agréables notes de fruits des bois, d’amande amère, de figue, de rose et de prune. Une superbe acidité et un corps bien structuré.

Jouez ensuite sur des accords locaux avec des crus qui sentent bon la Méditerranée.
En Vallée du Rhône, un Ventoux caractérisé par des fruits rouges et des épices. Gouleyant à souhait, misant plus sur la finesse que la charpente, une explosion de fruits.
Dernière option, un Côtes de Provence. Il associe à la perfection le fruit et le végétal, des arômes qui feront écho à ceux des courgettes farcies. Tour à tour, on perçoit des notes de fruits rouges, de laurier, de romarin, de thym, de réglisse et de cannelle. Légers et souples, mais avec une forte personnalité.

Ou en version végétarienne

Les courgettes farcies peuvent également être garnies de riz, de quinoa, de semoule, de légumes sautés ou de différents fromages. Dans ce cas, on se tournera vers des nectars blancs ou rosés qui viendront souligner ces saveurs subtiles.
Côté blanc, ce sera le cas avec un Sancerre venu de Loire. La palette se compose d’agrumes, de menthe, de cassis, d’acacia et de pierre à fusil. Des cuvées corsées et délicates, fermes et minérales.
Un Vermentino de Sardaigne également. Retour en Italie pour se délecter de ce blanc intense sur les fruits exotiques et les fleurs blanches. Sec, frais, vif et fruité, avec une minéralité remarquable doublée d’une plaisante salinité. Typique et surprenant.

Terminez ce voyage des papilles en Provence encore une fois. A Cassis dans un premier temps. Les blancs y sont très fins, avec une dominante fruitée autour du citron et du coing, et des notes de résine de pin. Ronds et gras, ils viendront enrober les courgettes.
A Bandol enfin, pour découvrir un rosé à l’expression unique. Fruits rouges, pêche, abricot, ananas, fenouil, menthe, légèreté, fraîcheur, structure, persistance… rien n’est laissé au hasard dans cette appellation incontournable.