Que boire avec du hachis parmentier ?

Que boire avec du hachis parmentier ?

Qui n’a jamais dégusté un hachis parmentier gourmand autour de la table familiale ? Ce plat traditionnel dont les origines remontent au début du XIXe siècle a changé l’histoire de la pomme de terre, et s’est imposé dans tous les foyers. Aussi délicieux que nourrissant, on l’apprécie seul ou avec une jolie bouteille de vin.

Ce n’est pas à un cuisinier que l’on doit cette recette, mais bien à un apothicaire et nutritionniste militant pour la consommation de pommes de terre. Accusées de propager des maladies, elles étaient alors uniquement destinées aux animaux. Lorsqu’Antoine Parmentier découvre leur valeur nutritive, il décide de changer cela. Il concocte donc pour le roi Louis XVI un repas entier composé uniquement de ce tubercule. La tête couronnée est conquise, le hachis parmentier, du nom de son inventeur, est né et le règne de la pomme de terre peut commencer.

Pour le réaliser, rien de plus simple. Une purée de pommes de terre onctueuse relevée d’une pointe de noix de muscade et de la viande de bœuf hachée à laquelle on ajoute un oignon et un peu de persil. Un plat convivial à moindre coût ! Mais quel vin ouvrir pour l’accompagner ?

Un rouge fruité

Pour sublimer ce plat qui ne manque pas de caractère, on pense tout de suite à un rouge sur le fruit. Direction le Beaujolais, région viticole qui fait la part belle au Gamay. Ici, du croquant, du fruité et une finale acidulée pour apporter fraîcheur et équilibre à ce plat qui ne fait généralement pas dans la légèreté.
A quelques encablures de là, on appréciera aussi la rondeur d’un Côtes-du-Rhône. Et dans le sud de la Vallée du Rhône, les appellations Lirac et Vinsobres, trop souvent sous-estimées, ne sont pas en reste. Pas trop tanniques, ce sont des vins juteux et chaleureux qui s’accorderont parfaitement avec la structure du mets.
Si vous recherchez un peu plus de souplesse, un Chinon de Loire sera également du plus bel effet.

Un blanc solaire

Vins blancs et hachis parmentier font aussi bon ménage. A condition, bien entendu, de choisir les appellations adéquates. Et c’est dans le sud de la France qu’on les trouve : Collioure ou Picpoul-de-Pinet en Languedoc-Roussillon, Bellet ou Palette en Provence, l’incontournable Condrieu patrie du Viognier, ou Saint-Péray dans le Rhône. L’objectif principal est d’éviter une acidité trop prononcée et d’opter pour des vins caractérisés par leur ampleur.
De l’autre côté de l’hexagone, dans le Sud-Ouest, on succombera facilement aux notes florales d’un Bergerac ou à un Côtes-de-Duras aromatique dont le gras fera écho aux saveurs du plat.

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