Les aérateurs de vin sont-ils des gadgets ?

Les aérateurs de vin sont-ils des gadgets ?

De nombreux fabricants proposent des aérateurs de vin divers et variés (Awanfi, Vinocare, Aveine...), à des prix plus ou moins élevés. Ces accessoires ont-ils un réel impact sur la dégustation ? Sont-ils uniquement des gadgets ? Quels profils de vin faut-il aérer et ne pas aérer ?

Pourquoi est-il nécessaire d’aérer le vin ?

L’oxygène joue un rôle primordial tout au long du processus d’élaboration et d’élevage du vin, et même lors de sa dégustation.

Il est indispensable à la multiplication des levures responsables de la fermentation alcoolique, il participe à plusieurs réactions complexes ayant des conséquences significatives sur la stabilisation du vin, ses arômes, et même son équilibre en bouche.

Des apports maîtrisés d’oxygène sont ainsi réalisés par les vinificateurs, apportés lors d’un élevage en fûts de chêne, ou un passage en jarres (lire notre article Jarres, œufs, amphores : les nouveaux jouets des vinificateurs ?).
Après la mise en bouteilles, l’oxygène continue son travail lent et méticuleux en pénétrant avec parcimonie par le bouchon.
Et même au moment de la consommation, un carafage ou un aérateur lui permettent d’exercer ses talents.

Quels profils de vin faut-il aérer ?

Il n’est pas toujours évident, quand on ouvre une bouteille, de savoir au préalable si elle mérite une aération. Il est souvent nécessaire d’aérer les vins propices à la réduction, comme ceux à dominante de Syrah, dont les jolis arômes peuvent être masqués par ce phénomène.
Idem avec les cuvées consommées un peu trop jeunes, présentant des tanins mal enrobés, ou encore un peu trop marquées par un élevage en barriques.
L’utilisation d’un aérateur de vin offre la possibilité de goûter, avant et après, et de faire confiance à nos palais !

Quels vins ne faut-il pas aérer ?

En vinification, l’oxygène est capable du meilleur, comme du pire, et notamment pour les blancs et rosés qui sont d’autant plus sensibles au phénomène d’oxydation. Des apports non maîtrisés peuvent engendrer des déviations organoleptiques irréversibles : odeurs de pomme pourrie, vinaigre, vernis à ongle...

Ces problématiques ne concernent évidemment pas les aérateurs de vin qui apportent des quantités limitées. En revanche, il faut éviter d’aérer les vins peu concentrés, gouleyants, sur le fruit, qui auront tendance à perdre leurs saveurs. Les cuvées un peu usées par le temps, à la limite de leur durée de garde, dont le bouquet et la consistance en bouche pourraient s’écrouler.

Zoom sur Calice, l'aérateur de vin révélateur de terroirs

Cet aérateur 100% made in France a l’avantage d’être facile d’utilisation, ludique, intuitif, discret, d’un bon rapport qualité prix (25€).
Nous avons souhaité vulgariser la démarche d’aérer le vin, avec un produit innovant, s’adressant autant aux amateurs qu’aux consommateurs confirmés, professionnels ou particuliers, Sébastien Calvez, co-créateur de Calice.

Le service du vin aéré - Crédit photo : Calice
Le service du vin aéré - Crédit photo : Calice

Déçu par les modèles présents sur le marché, Etienne Martos, l’autre co-créateur, a imaginé l’aérateur parfait. Un petit objet noir (donc peu salissant), monobloc, qui s’insère directement dans le goulot, proposant deux niveaux d’aération. Lors du service, le vin passant au travers de Calice est aéré par effet Venturi.
Dès son arrivée sur le marché en 2019, Calice a conquis les papilles de l’ensemble des acteurs de la filière (œnologues, sommeliers, cavistes, restaurateurs). Il est aujourd’hui vendu en ligne, et chez des revendeurs situés dans toute la France.

Vous l’aurez compris, les aérateurs de vin ne sont pas des gadgets ! Ils libèrent, réveillent, assagissent nos cuvées préférées !

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