Étiquettes de vin : comment les décrypter ?

Étiquettes de vin : comment les décrypter ?

Pendant les Foires aux vins ou toute l’année dans vos enseignes préférées, il est difficile de s’y retrouver face au nombre étendu de références qui vous sont proposées. Alors pour vous aider à mieux comprendre quel vin vous avez entre les mains, nous vous donnons toutes les clés pour déchiffrer son étiquette.

S’il est bien sûr toujours plus intéressant de connaître le travail du viticulteur derrière le flacon, il existe des informations sur l’étiquette qui vous permettront de vous faire une première idée du vin qu’il renferme.

Les mentions obligatoires

La dénomination : Appellation d’Origine Contrôlée, Indication Géographique Protégée ou Vin de France…toutes ont un cahier des charges différent qui peut vous donner une indication sur la qualité d’un nectar. Cependant, n’oubliez jamais que le travail de la vigneronne ou du vigneron est la pierre angulaire d’un grand vin. Ainsi, un Vin de France, même s’il peut provenir de n’importe quel vignoble et reste très souple quant aux cépages utilisés, peut se révéler remarquable à la dégustation. Les autres ont surtout pour vocation d’incarner une typicité et/ou un terroir. Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur notre article AOC ou IGP, quelles différences ?

Il est aussi imposé aux producteurs de partager le nom et l’adresse de l’embouteilleur, la contenance, qui est de 75 cl pour une bouteille classique, le degré d’alcool, généralement entre 11 et 14% pour la majorité des vins, et le nom du pays producteur pour les cuvées destinées à l’exportation.

Les mentions facultatives

Le millésime : il s’agit de l’année durant laquelle les raisins ont été récoltés et le vin produit. Les conditions climatiques oscillant d’une région viticole à l’autre, nous vous conseillons de vous renseigner en amont pour identifier les millésimes d’exception.

La cuvée : soit le nom donné par le producteur au vin. Une information primordiale lorsque l’on est déjà familiers avec la gamme de la propriété ou de la marque.

Le classement : il y a plusieurs classements, très réglementés et mis en place seulement dans certaines régions. C’est le cas de Bordeaux, de la Bourgogne, de l’Alsace et de la Provence qui mettent en lumière des terroirs particulièrement qualitatifs à travers cette mention.

Le cépage : il est courant d’afficher le cépage sur la bouteille dans les pays du Nouveau-Monde. En France, cependant, cela ne fait pas partie de nos coutumes. Notez que lorsque que cela arrive, le vin doit être issu à 85% minimum du cépage mentionné. L’Alsace, qui mise énormément sur sa sélection de cépages nobles, est l’une des rares à les mettre traditionnellement sur son étiquette.

Le style de viticulture : il s’agit la plupart du temps des divers labels environnementaux. Qu’ils soient certifiés en agriculture raisonnée, bio, ou encore biodynamie, les vigneronnes et vignerons aiment afficher leur engagement pour attirer les consommateurs sensibles à cette philosophie.

Les mentions non réglementées

Elles sont plus nombreuses que l’on pourrait le penser et n’ont aucune valeur légale. Attention, donc, à ne pas vous baser sur elles lors de l’achat. On peut par exemple citer la mention vieilles vignes. Si elle concerne souvent des vignes âgées de plus de 60 ans, elle n’est soumise à aucun cahier des charges. Il en est de même pour les cuvées spéciales, grandes cuvées ou grands vins, qui sont ordinairement le résultat d’une opération de marketing. Autre outil de communication qui peut vous apporter des informations utiles mais doit être examiné avec prudence, la contre étiquette. Usuellement, elle délivre des notes de dégustation, des idées d’accords mets et vin et des indications sur le mode de vinification telles que les cépages utilisés ou le mode d’élevage.

Retrouvez toutes les conseils pour réussir votre Foire aux vins : Les Foires aux vins.

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