Les crus du Beaujolais pour vos tables de fêtes

Les crus du Beaujolais pour vos tables de fêtes

L’heure des grands banquets approche ! On sent presque déjà un délicieux fumet de dinde, d’oie, de chapon ou de cailles. Toutes ces volailles subtilement rôties et ornées de légumes de saison qui feront le succès de nos tables de Noël.

Si la volaille est reine pour les fêtes de fin d’année, ce sont les beaujolais qui aimeraient la demander en mariage. La viande blanche rôtie se lie à merveille aux grands gamays. Pour ces moments inoubliables, on choisit les beaujolais d’exception et en prime, sans se ruiner !

Grands mais accessibles

Les grands vins du beaujolais ont l’avantage de rester abordables. Vous les trouverez généralement entre 10 et 30 euros chez le caviste, pour un prix moyen de 15 euros. L’occasion, si vous le trouvez, de choisir le format magnum : toujours un peu plus cher au litre mais qui fait forte impression.

Élégants et légers : de vrais vins de fête

Les crus du Beaujolais ont cette vertu d’être d’excellents vins de fêtes. Les plus grands sont d’une extrême finesse. Élégants, fruités avec une touche poivrée et florale, on pense souvent aux petits fruits rouges, à la cerise, à l’anis ou la réglisse. Ils ont cette délicatesse des plus grands vins tout en gardant la gourmandise du fruit, la légèreté de la fête. Jamais ils ne saturent vos papilles, au contraire, ils les animent, laissant la place aux mets et au second verre. Naturellement, ils se partagent jusqu’à plus soif, que demander de mieux pour le soir de Noël ?

Les crus prennent de la bouteille

Un cru a généralement été vinifié avec des macérations plus longues que les beaujolais et beaujolais villages, suivies parfois par un élevage en tonneau. Cette alliance leur donne des arômes plus complexes et des tannins plus intenses. Leur capacité de garde est alors sous-estimée. On dit qu’avec le temps, le gamay “pinote” et à l’aveugle on peut par exemple confondre un moulin-à-vent avec un gevrey-chambertin. 2008 fête ses 10 ans, il ne fait pas partie des millésimes d’exception comme 2009, par exemple mais il sera prêt à boire. Plus facile à trouver, il y a les 2011 qui après 8 ans de cave se montrent toujours séducteurs. Si vous avez la chance de trouver des millésimes plus anciens, c’est l’occasion : débouchez !

Et jeune ? Vous avez de la chance, les millésimes récents sont tous exceptionnels. Vous vous ferez donc plaisir avec les 2015, 2016 et 2017. Pour le 2018 ? Il faudra attendre Pâques !

Quelques indémodables

Pour les fêtes, pensez aux crus côtes-de-brouilly plus que brouilly, ou bien dans les crus comme morgon, allez sur un Côte Du Py quant à Fleurie, pensez à La Roilette par exemple. Ce sont des crus reconnus d’exception aux climats légendaires.

C’est toujours difficile de faire une sélection dans sa région, on voudrait mettre 50 références. En voici quelques unes qui me viennent spontanément en tête et qui participent à la légende des crus de garde. Ce sont des écrins qui typiquement aiment vieillir.

Cotes de Brouilly Château Thivin
• Fleurie, La Roilette Clos de la Roilette - Alain Coudert.
• Fleurie, Domaine de La Madonne - Cuvée tardive.
• Morgon Louis-Claude Desvignes - Les Impénitents.

De ces jeunes domaines qui ont déjà fait leurs preuves :
• Moulin-à-vent : Richard Rottiers
• Morgon : Mee Godard
• Chenas Chassignol : Pierre-Henri Thillardon

Et chez nous au Château des Moriers, j’opterai pour le moulin-à-vent 2012. Un millésime difficile qui se révèle délicieux aujourd’hui. Il pinote sur des notes de cerises et un nez légèrement poivré. Atypique, délicat, frais, à l’aveugle il n’est jamais classé dans les beaujolais.

Enfin puis bien sûr, les goulots cirés : Mathieu et Camille Lapierre, Jean Foillard, Charly Thevenet et leurs copains de l’école des vins natures.

Lisez aussi notre article Vins de fêtes : il n'y a pas que le champagne.

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