Bergerac : un vignoble pluriel… et durable !
Bienvenue à Bergerac, en plein cœur du Sud-Ouest, une terre bien connue des épicuriens où la gourmandise et la nature sont reines. Une philosophie qui se transmet dans des vins reflets du terroir et façonnés dans le respect de la biodiversité. Partez à la découverte de cuvées en accord avec vos convictions.
Un patrimoine naturel et architectural d’exception
De Monbazillac à Montravel, de Pécharmant à Duras, le bergeracois regroupe une pléiade de flacons aux identités affirmées. Au total, ce sont 17 appellations d’origine protégées et 5 couleurs différentes que vous pouvez savourer ici. Au fil de ses 2000 ans d’histoire, les vignerons de Bergerac et Duras ont acquis un savoir-faire remarquable et une connaissance parfaite de leur environnement. Ils profitent d’un climat tempéré aux influences océaniques couplé, selon les zones, à des sols plutôt calcaires, argileux, caillouteux ou sableux.
Pas moins de 10 cépages sont cultivés sur les deux rives de la Dordogne, majestueuse rivière qui teinte de douceur l’atmosphère. Un lieu de prédilection pour des producteurs engagés et inspirés qui aiment laisser la nature s’exprimer pleinement. La vigne s’épanouit au milieu de paysages époustouflants ponctués d’un patrimoine prestigieux. Elle côtoie ainsi des châteaux, abbayes et autres chartreuses raffinées. Préserver leur authenticité a demandé beaucoup de travail aux artisans locaux, parmi lesquels des vignerons responsables guidés par la protection de cet écosystème délicat.
L’agroforesterie au cœur du projet
Cette démarche a débuté il y a bien longtemps par la polyculture, avant de muter de diverses manières selon les initiatives mises en place. 80% des surfaces et 60% des exploitations sont certifiées par des labels environnementaux tels qu’HVE, AB, ou encore Demeter en biodynamie. Et ils ont pour objectif d’avoir l’intégralité des propriétés engagées dans une démarche environnementale d’ici 2024.
Mais concrètement, par quoi passe cette transition environnementale ? L’agroforesterie, pratique de nos ancêtres à nouveau au goût du jour, y occupe une place importante. Celle-ci consiste à associer les arbres aux cultures, en l’occurrence la viticulture ici (lisez notre article sur la vitiforesterie). Elle possède de nombreux avantages. Tout d’abord, cela permet d’alimenter les sols en eau et en minéraux, les rendant plus fertiles. Elle a également un rôle filtrant qui limite la pollution des nappes phréatiques, et ces parcelles arborées sont des refuges pour les espèces qui contribuent à la biodiversité et sont des prédateurs naturels de certains ravageurs de la vigne. Entre autres réalisations, le projet Monbazillac en fruits a engendré depuis 2020 l’implantation de 800 arbres fruitiers dont 55 espèces différentes, chacune ayant ses particularités, à l’instar des couverts végétaux.
La technologie au service de la viticulture
Ce savoir-faire ancien est associé aux dernières innovations. Nous pouvons par exemple citer le programme Optiviti et ses 10 stations météo connectées. Car des prévisions météorologiques précises sont un soutien indéniable pour les viticulteurs, les aidant à être plus réactifs face à l’apparition de certaines maladies. Chaque station mesure la température, l’hygrométrie, la pluviométrie, l’humectation foliaire, la vitesse du vent et la radiation solaire. Résultat ? Une visibilité à 14 jours pour les vignerons, des données 100 fois plus précises que les sites habituels et 30% de produits phytosanitaires en moins.
Et quand les animaux ne sont pas invités à désherber, c’est TED, le robot conçu par une start-up française, qui s’occupe des rangs de vigne. Actuellement testé par la Cave de Monbazillac, il coupe les racines enterrées et brasse la terre pour empêcher l’herbe de repousser, tout cela en préservant la qualité des sols.
Une véritable fourmilière d’initiatives. Ensemble, ils ne maintiennent pas seulement leur outil de travail, ils le préparent pour les générations futures.
Pour en savoir plus sur le vignoble de Bergerac et Duras, découvrez notre espace dédié !