Une nouvelle pépinière de talents du vin

Une nouvelle pépinière de talents du vin

Deux ans après l’ouverture au cœur des vignes de Pessac-Léognan (Bordeaux) de son premier incubateur de start-up dédié au vin et à l’œnotourisme (lire notre article Bernard Magrez lance le premier incubateur dédié aux start-ups de la vigne, du vin et de l’œnotourisme), l’homme d’affaires, vigneron et mécène bordelais Bernard Magrez duplique le concept en Alsace. Pour continuer à dénicher et encourager les innovations dans un secteur encore parfois réputé trop conservateur.

Le premier incubateur de start-up à Pessac-Léognan - Crédit photo : BM SAS
Le premier incubateur de start-up à Pessac-Léognan - Crédit photo : BM SAS

Silence, ça pousse… Alors que plus de 60 projets ont déjà été accompagnés depuis 2021 par l'incubateur BM Start-Up Win entre les murs du Relais du Château Pape Clément (Léognan), et qu’une troisième promotion a pris place sur ses bancs depuis le 19 janvier, c’est au tour de l’Académie Internationale des Vins (AIVA) de Landersheim (Strasbourg) d’accueillir un deuxième incubateur de start-up propulsé par Bernard Magrez.

Bernard Magrez et les startuppers - Crédit Photo Philippe Dacquin
Bernard Magrez et les startuppers - Crédit Photo Philippe Dacquin

Déjà très impliqué en R&D (Recherche et Développement) depuis 2013, notamment pour la protection de l’environnement, la lutte antigel, anti-grêle, les drones et la robotique, le propriétaire de 42 vignobles mondiaux entend continuer à favoriser l’innovation par un geste fort de mécénat.
En plus de faire bénéficier des start-up du secteur des vins, bières et spiritueux de son expérience personnelle de chef d’entreprise à la tête d’une start-up créée il y a près de 60 ans, il met à leur disposition toutes les ressources possibles, tant matérielles qu’humaines, pour les aider à écrire leur succès.

Le nouvel incubateur de Strasbourg - Crédit photo : BM SAS
Le nouvel incubateur de Strasbourg - Crédit photo : BM SAS

Mené avec l’expertise du spécialiste de l’incubation Quest For Change, ce nouveau centre strasbourgeois accueillera dès le 5 avril ses premières start-up, françaises comme internationales, préalablement retenues par un jury de sélection composé d’experts du secteur vitivinicole et de l’innovation.

Les clés d’une réussite

Pour écrire le succès de ce nouvel incubateur, le propriétaire s’est appuyé sur la formule qui a fait ses preuves à Bordeaux. D’abord, un site idéalement situé au cœur d’une région viticole.

Bernard Magrez et Paul Hartwood Startupper - Crédit photo Philippe Dacquin
Bernard Magrez et Paul Hartwood Startupper - Crédit photo Philippe Dacquin

Si Bernard Magrez a choisi l’AIVA pour y implanter son deuxième incubateur, c’est que l’homme d’affaires, parrain de cet institut formant aux métiers du vin, de la bière et des spiritueux, a immédiatement perçu les atouts de ce lieu, jadis siège du social du géant Adidas, pour les start-up.
Dans ce bâtiment de près de 8 000 m² sur 5 étages, ces jeunes pousses disposent de 750 m² d’open-space, bureaux et salles de conférence, pour peaufiner leurs projets et créer des synergies. Concentrant en effet nombre d’acteurs du secteur du vin, qu’ils soient enseignants, professionnels en activité ou étudiants, ce centre de formation est idéal pour favoriser les interactions constructives. Afin de fournir le meilleur accompagnement possible aux start-up, Bernard Magrez s’est aussi assuré l’appui du spécialiste du secteur Quest for Change, structure régionale qui gère déjà 5 incubateurs d’excellence dans le Grand-Est, et accompagne actuellement 250 start-up.

Les nouveaux espaces - Crédit photos : Philippe Dacquin
Les nouveaux espaces - Crédit photos : Philippe Dacquin

A l’image de son aîné bordelais, dans ce nouvel incubateur, chaque start-up bénéficie d’un programme personnalisé selon l’avancement de son projet. Les quatre niveaux de suivi (Cépages, Primeurs, Millésimes et Alumni) déjà en place sont complétés à Strasbourg par un programme international dispensé en anglais et accessible en visioconférence depuis le monde entier.

Une recette qui a fait ses preuves

Pour se convaincre de la pertinence de cette approche, il suffit de constater le succès de l’incubateur bordelais, pionnier du genre. Parmi les projets accompagnés en 2 ans à Bordeaux avec le concours de l’expert néo-aquitain UNITEC, les belles réussites sont déjà légion. Par exemple : l’équipe Wine Protect a testé ses prototypes de lampes antigel dans les vignes, Luz environnement s’apprête à ouvrir son usine de nettoyage des bouteilles de vin usagées et consignées, la start-up Mondin - dont Bernard Magrez est devenu l’un des actionnaires - a réalisé sa première levée de fonds et vendu ses premiers produits en cuir à base de marc de raisin, la start-up girondine Wine Ambassador, qui labellise les offres œnotouristiques de prestige grâce à son réseau Gold Leaf, a déjà embauché huit personnes…

Aujourd’hui, après Bordeaux, c’est désormais également à Strasbourg que s’écrivent les succès de demain.

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