Dans la peau de Miss Vicky Wine

Dans la peau de Miss Vicky Wine

Attendez, Miss Vicky Wine c’est moi ! Mon vrai nom, Anne-Victoire Monrozier, se transforme souvent en “Vicky” pour les collègues et amis. C’est plus facile, surtout en anglais. Vous écrire une journée type, je vais essayer. Mais il vous faudra quelques bases pour commencer.

Mais qui est Vicky ?

Je suis entrepreneuse, vigneronne, créatrice d'événements et... rédactrice pour Toutlevin depuis quelques années. J’ai commencé ici après 10 ans sur la plateforme blog de l’Express Style. Plusieurs fois par an, avec Toutlevin, on réfléchit en équipe sur la ligne éditoriale du webzine : j’aime bien écrire sur le Beaujolais et en profite aussi pour explorer de nouvelles terres, dépasser les frontières.

Le blog, ce média qui appartient déjà à un temps ancien, c’est ce qui m’a construite tout au long de ma carrière. En 2010, je sortais de mes études de psychologie, des organisations, le vin c’était pour moi de grands moments en septembre, pendant les vendanges chez mes grands-parents à Fleurie (Beaujolais, château des Moriers). Alors quand mon père a décidé de faire perdurer l’histoire, j’ai voulu l’accompagner.

Grâce à internet et à l'écriture, j’ai tout appris. Rencontré de grands sommeliers, de beaux vignerons, de vrais amis, d’incroyables paysages. Dégusté des milliers de bouteilles de toutes les couleurs, appris à tenir mon verre, cracher, le vider, à décrypter. Je me suis enrichie, j’ai vibré, j’ai pu tout partager.

En parallèle de mon blog, j’ai lancé la gamme des “Vins de Vicky”, qui sont aujourd’hui en majorité produits au Château des Moriers. Une propriété qui devient ma vie et que je reprends doucement avec mon compagnon dans la vie, Christian Seely.

Sur une autre parallèle encore, j’ai lancé les événements Vinocamps, qui invitent régulièrement toute la filière vin à réfléchir ensemble sur nos pratiques et la consommation de demain. On a beaucoup parlé des réseaux sociaux, du e-commerce et dernièrement du vin en canette.

Ma journée type ?

Une journée avec moi, ce n’est jamais pareil mais la garantie de mouvement. C’est la vie d’entrepreneuse, de vigneronne, de rédactrice et de maman. Je ne suis pas féministe, mais avoir trois jeunes enfants et travailler seule, voyager, porter un projet... Il faut y croire ! Je suis déterminée.

En réalité, chez Miss Vicky, une journée type n’existe pas vraiment. L’année commence à l’automne avec la rentrée des vignerons et des classes. Ce sont les vendanges qui font oublier un temps, l’ordinateur et le monde extérieur. Magique, c’est une libération, une explosion de jus et de joie après tous les efforts et les inquiétudes de l’année.
Chaque jour : créer, vendre, communiquer et livrer !

Une fois le vin en cuve, le rythme reprend : communication, création, commerce, voyages peut être ? Tout ça entrecoupé de belles recettes pour accompagner nos tables. Elles sont glanées dans les bouquins, sur Instagram et construites avec mon imagination.

Miss Vicky Wine et son vin en canette
Miss Vicky Wine et son vin en canette "Ô Joie"

Cette année, j’ai lancé mon vin en canette (lire notre article "Ô Joie", du vin en canette !), en plein confinement. Un sujet qui fait vibrer la toile en ce moment. La phase de production est assez impressionnante quand on a fait de la bouteille toute sa vie ; Elle a duré 3 jours pour la dernière mise de 30 000 canettes.

La phase de création c’est le vin, son assemblage, mais aussi le contenant et l’étiquette. Avec les retours de père vigneron, de la graphiste, des copains, des clients qui vont et viennent avec leurs idées. J’aime beaucoup ce moment, on y projette mille fantasmes. C’est une de mes phases préférées qui continue un peu plus à chaque millésime.

Une fois le produit prêt, il faut le vendre si ce n’est déjà fait. C’est pour moi le grand défi : la confrontation avec le marché, la réalité. Vendre son vin, c’est vendre sa terre, son histoire, ses forces et ses faiblesses. J’essaye d’y passer quelques heures par semaine, je m’y applique, et quand ça marche c’est fantastique ! Je réalise aussi que quand on n’est pas blogueur/influenceur, vendre c’est le moyen de voyager, et ça c’est magique !

Pour vendre, on dit qu’il faut communiquer, j’y ai toujours cru. Ca m’arrange car communiquer c’est échanger, créer, et je peux y passer mes journées. En ce moment, c’est la campagne de presse pour mes canettes, j’explique, j’envoie des photos, je réponds aux commentaires sur les réseaux sociaux.

A l’heure du déjeuner, j’en profite volontiers pour transformer la table en studio photo culinaire, bureau d’accords. Après une matinée derrière l’ordinateur, c’est comme un moment de relaxation : choisir les ingrédients, les lancer dans le bol ou dans la poêle, touiller. Cueillir des fleurs pour finir d’accorder. Au-delà du côté artistique de la cuisine, elle permet aussi de nourrir toute la famille. L’alliance travail et plaisir, quoi de mieux ?

Demain j’irai sans doute livrer des clients locaux, régler un problème d’étiqueteuse, faire de la compta, mettre une vidéo sur Instagram, valider la traduction en japonais… Mais en attendant que sonne la fin de la journée, on ouvre un verre de vin, et même si la journée a été dure, on se dit que tout va bien 😊.

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